En Ukraine, les exportations de blé ont certes progressé, mais restent largement sous le niveau de l’an dernier, d’après le ministère de l’agriculture ukrainien. Les exportations hebdomadaires ont atteint 141 000 t à l'issue de la semaine se terminant le 17 juillet, portant le volume total (du 1er au 17 juillet) à 159 000 t. Ce qui représente une baisse de 51 % comparé à l’an dernier !
En orge, les exports hebdomadaires se sont élevés à 111 000 t, faisant grimper le total à 186 000 t, en repli de 43 % d’une année sur l’autre. Le maïs est celui qui s’en sort le moins bien. Les exportations n'ont été que de 93 000 t la semaine dernière, pour un total de 370 000 t depuis le début de la campagne, soit un recul de 64 % par rapport à 2019.
Selon le ministère, c'est une offre réduite en ce début de campagne qui en est à l'origine. Le développement tardif des cultures et les pluies qui ont arrosé le pays ces dernières semaines ont retardé les travaux de récolte et limité les disponibilités en nouvelles céréales.
Même son de cloche en Russie. Si les exports de blé russes ont progressé au cours de la semaine du 14 juillet, à 377 000 t, ils sont en baisse sur le total depuis le début de la campagne. 475 000 t de blé ont été expédiées : c'est 38 % de moins qu'en 2019. L’essentiel des volumes est parti à destination de la Turquie et de l’Égypte, selon l'agence nationale de surveillance des aliments.
Les exportations hebdomadaires d'orge sont montées à 276 000 t contre 200 000 t la semaine précédente, tandis que les chargements de maïs n’ont été que de 26 000 t, en baisse de 13 000 t d’une semaine à l’autre.
En Europe, la situation n'est pas plus réjouissante. Les exports de blé sont faibles également, ce qui apporte un peu de pression sur les cours.