Cet appel d'offres permettra de répondre à pas mal d'interrogations des opérateurs, de « voir ce qui est proposé et à quel prix, alors que les prix en Russie ont pas mal augmenté depuis quelques semaines », a souligné Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel, lors d'un entretien à l'AFP.
« On est sur un marché qui est arrivé sur un point haut, on voit bien qu'il est hésitant », a-t-il ajouté, estimant que les résultats de l'appel d'offres permettront d'évaluer, pour le blé français, sa « compétitivité par rapport aux origines mer Noire », ainsi que les volumes que vont acheter les Égyptiens, un des principaux importateurs mondiaux, compte tenu de la hausse des prix générale.
Peu avant 13h30 (11h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 25 centimes sur l'échéance de décembre à 188,25 euros et sur celle de mars à 189 euros, pour environ 14 500 lots échangés.
La tonne de maïs, elle, progressait de 50 centimes sur l'échéance de novembre à 168 euros, et de 25 centimes sur celle de janvier à 170,50 euros, pour un peu moins de 250 lots échangés.