Blé et maïs dans le vert, envolée des coûts de l'énergie

Dans un contexte inflationniste, le cabinet Agritel relève que cette augmentation des coûts de l'énergie « n'est pas sans conséquences sur les engrais, avec une pénurie qui s'installe laissant craindre des difficultés d'approvisionnement pour la future récolte, voire des changements dans les assolements au profit de cultures moins gourmandes en azote ».

Le cabinet Inter-Courtage souligne la décision de la Chine d'interdire les exportations de phosphates jusqu'à juin 2022 : la Chine représente 30 % du commerce mondial du phosphate.

La Commission européenne affiche des exportations de blé pour l'UE à 6,95 millions de tonnes au 26 septembre contre 5 millions l'an passé à date, relève le cabinet.

Les exportations d'orge s'affichent à 2,37 millions (contre 2,11 l'an dernier). Quant aux importations de maïs, elles sont en repli à 3,43 millions de tonnes contre 4,22 l'an dernier.

Sur la scène internationale, l'Algérie aurait acheté autour de 580 000 tonnes de blé sur son dernier appel d'offres, avec probablement une large part originaire de France.

Le Bangladesh s'est lui tourné vers la Russie pour importer 100 000 tonnes de blé, afin de répondre à la croissance de la demande locale, note Inter-Courtage.

En France, les pluies fréquentes et l'absence de forte chaleur a fait du bien à la forêt comme aux prairies permanentes, dont la production au 20 septembre dépasse la pousse annuelle de référence, selon Agreste.

L'amidonnerie française, première en Europe avec 16 000 emplois directs et indirects, a dressé un bilan en demi-teinte pour 2020, avec un chiffre d'affaires de 2,9 milliards d'euros, en baisse de 6 % par rapport à 2019, un recul essentiellement imputable à la baisse des exports vers l'Europe pendant la crise sanitaire liée au Covid-19.

La filière, qui exporte 74 % de sa production (alimentation, chimie, pharmacie, papeterie), n'est pour le moment pas affectée par l'hétérogénéité de la récolte française de blé et table sur une bonne progression cette année, portée notamment par « une explosion de la demande avec la végétalisation de l'assiette », selon la présidente de l'Usipa (le syndicat des fabricants d'amidon), Marie-Laure Empinet.

Vers 12h00 (10h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre était en hausse d'un euro sur l'échéance de décembre, à 257 euros et de 1,25 euro sur l'échéance de mars, à 251,50 euros, pour plus de 13 000 lots échangés.

La tonne de maïs était en hausse de 1,75 euro sur l'échéance de novembre, à 231,75 euros, et de 2 euros sur l'échéance de janvier, à 232 euros, sur près de 600 lots échangés.

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