À l'issue de son dernier appel d'offres, l' Algérie « aurait (...) acheté un volume significatif hier (mercredi) estimé entre 700 et 800 000 tonnes avec des origines optionnelles, mais qui devraient être partagées entre le bassin mer Noire, la Baltique voire l'Argentine et peut-être la France », rapporte le cabinet Agritel.
RUSSIA-WHEAT TO ARGELIA-sold 250.000 ts wheat in the Algerian tender. Russia has been lobbying access to Algerian market, traditionally dominated by France. Algeria relaxed its insect damage limit in late 2020 allowing a small number of Russian shipments in recent months.
— Fernando L. Perosio (@ferpeagro) November 18, 2021
La France, compte tenu des différences de prix, « se trouve ainsi confrontée à une concurrence accrue face aux autres pays, contrairement aux années précédentes », poursuit Agritel.
Selon Inter-Courtage, « 250 000 tonnes de blé russe ont été vendues dans le cadre de cet appel d'offres, ainsi que du blé polonais et même argentin ». La demande pour le blé en provenance du bassin de production de la mer Noire « ne faiblit pas malgré la mise en place de taxes à l'export ce qui renforce les rumeurs de quotas qui seraient mis en place (en) début d'année prochaine », souligne Agritel.
« En Argentine, des pluies bénéfiques permettent d'envisager de bonnes récoltes à venir, que ce soit en blé, soja ou maïs. Cette origine pourrait donc venir rapidement s'inviter dans les échanges internationaux. A contrario, les pluies sur l'Australie risquent de dégrader à ce stade la qualité », note encore le cabinet spécialisé.
Vers 11h30 (10h30 GMT) sur Euronext, le prix du blé tendre gagnait 4,75 euros à 300,25 euros la tonne sur l'échéance de décembre et 4 euros sur celle de mars à 298,75 euros la tonne, pour environ 11 000 lots échangés.
Le maïs progressait de 1,75 euro à 249,75 euros la tonne sur l'échéance de janvier et de 2,75 euros à 248,50 euros la tonne sur celle de mars, pour environ 500 lots échangés.