Il ne suffit pas d'être fils d'exploitant agricole et de vouloir faire ce métier depuis tout petit pour que l'installation soit facile. Vincent a même dû recommencer son étude prévisionnelle (Epi) et prendre certaines décisions plus vite qu'il le ne pensait. Sauf une : convertir l'une des deux exploitations gérées par son père, celle près de Provins (Île-de-France), à l'agriculture biologique. Une « idée ancrée » en lui depuis longtemps, à laquelle il avait sensibiliser son papa mais qui n'avait pas pu se concrétiser jusque-là par manque de temps, en raison notamment de l'éloignement entre les deux fermes.
« J'adore l'agronomie. Le bio permet la pleine expression d'une approche différente de la production que je juge plus spécialisée et naturelle », estime-t-il. Mais pour pouvoir se lancer, il a besoin d'être bien accompagné. Coachs, ETA avec laquelle il travaille, techniciens de la chambre d'agriculture, voisins agriculteurs : Vincent va être très bien entouré, ce qui est indispensable en bio, où « rien n'est vraiment écrit »...