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Terre-Net : Pouvez-vous nous présenter l’entreprise Gabillet ?
Fabrice Gabillet : Le groupe Gabagri est à la tête de trois sociétés de distribution dans le machinisme agricole : les établissements Gabillet, concessionnaire New Holland et Promodis sur le Morbihan, les établissements Mac, distributeur des mêmes marques sur le nord de la Loire-Atlantique et le nord du Maine-et-Loire et la société Terrinov, distributeur Case IH et Promodis sur le même secteur. Ce groupe est composé de 11 points de vente et de 150 salariés. Je co-dirige ce groupe avec mon frère Jacques Gabillet.
TN : Pouvez-vous nous présenter le Sedima
FG : Il s'agit du syndicat des distributeurs de machines agricoles et d'espaces verts. C'est le Syndicat majoritaire représentant la distribution agricole, puisque nous sommes un peu plus de 800 adhérents au niveau national. Pour ma part, je représente la Fédération Bretagne en tant que président.
TN : Quel est le métier de base du concessionnaire agricole ?
FG : Le métier de concessionnaire agricole est basé sur 4 piliers : la vente de matériel neuf, la vente de matériel d'occasion, la vente de pièces de rechange et la réparation et le dépannage des matériels.
TN : Est-ce qu'un agriculteur aujourd'hui peut se passer de son concessionnaire ?
FG : Bien évidemment non. L'agriculteur, l’Eta ou la Cuma ont besoin de conseils lorsqu'ils sont en phase d'investissement. Nos vendeurs sont formés aux dernières technologies, aux solutions de financement et nous sommes donc force de conseil. Notre but est de proposer aux clients finaux la bonne machine pour la bonne utilisation.
De plus, dans les régions que je connais le mieux - Bretagne et Pays de Loire - les agriculteurs trouvent un point service tous les 20 à 25 km. Nous apportons donc un service de proximité qu'un constructeur ne pourrait pas apporter s'il faisait de la vente directe.
Au-delà de ça, les machines sont de plus en plus sophistiquées. Nos techniciens sont formés chez les constructeurs pour les réglages de base mais ce que nous apportons en plus, ce sont des réglages fins adaptés aux conditions locales dans lesquelles les machines évoluent.
Enfin, notre raison d'être en période de travaux est d'avoir une amplitude de travail importante tant au niveau de la pièce que du service après-vente ou de l'atelier, afin de réparer les machines le plus vite possible.
TN : Êtes-vous confiant dans l’avenir de la distribution ?
FG : Oui je suis confiant dans l'avenir de la distribution pour les différents points que je viens d'évoquer, mais aussi car le matériel aujourd'hui évolue à vitesse grand V, par exemple l'agriculture de précision, l'agriculture connectée et la télématique. Nous, les distributeurs, nous formons sans cesse nos techniciens et nos forces de vente sur toutes ces nouvelles technologies pour apporter le service demandé par nos clients finaux. Nous leurs apportons aussi des formations et des rappels pour qu’ils puissent tirer le meilleur de leurs machines, année après année.