« Si les résultats demeurent corrects, la sécheresse de la fin du printemps et du début de l'été a eu des conséquences défavorables sur les rendements, très hétérogènes selon les régions », explique le Cedus dans un communiqué. La « sécheresse estivale a retardé le développement des racines et les pluies de la fin de l'été n'ont pas été suffisantes dans toutes les régions pour rattraper le retard », détaille l'organisme. « Avec cette diminution de la production, les 25 sucreries françaises ont ainsi démarré la campagne quelques jours plus tard, dans la deuxième quinzaine de septembre », précise-t-il.
Toutefois, « la campagne 2015 s'annonce proche de la moyenne des années précédentes », après le « très bon cru » de 2014. La productivité s'est beaucoup accrue dans le secteur, grâce à « une amélioration de la qualité de semences et à une optimisation des techniques culturales », qui ont permis de passer en quarante ans de « 40 à 90 tonnes de betteraves à l'hectare », souligne le Cedus.
La phase de récolte des betteraves va durer jusqu'à la fin de l'année, soit environ trois mois pendant lesquels les sucreries tournent à plein régime 24h/24 et 7 jours/7.
La France est le premier producteur européen de sucre et le premier producteur mondial de sucre de betterave.