« Il semble que des agriculteurs et des négociants sont vendeurs (de blé), et il n'y a pas de menace côté météo », a déclaré Dax Wedemeyer, de US Commodities, en guise d'explication. « Le maïs suit la tendance du blé, d'autant qu'on s'attend à ce que les cultures soient à 70 % en bonne ou excellente condition, un bon chiffre », dans le rapport hebdomadaire du ministère de l'Agriculture (USDA) attendu en soirée, a-t-il ajouté. « Dans le milieu on se demande quand on va cesser de s'intéresser aux problèmes de l'Amérique du Sud (ndlr: où la sécheresse au Brésil et les précipitations excessives en Argentine ont nui aux cultures), pour prêter attention à la très bonne production américaine », ont relevé pour leur part les experts de la maison de courtage Allendale. « Les problèmes sud-américains ont permis de faire remonter les cours (depuis près de deux mois), mais il faudrait une autre actualité pour prolonger le mouvement », ajoutaient-ils. « L'idée d'une offre mondiale de blé importante et le potentiel d'une bonne moisson de blé d'hiver américain représentent l'influence baissière » pesant sur les cours, a expliqué pour sa part Jack Scoville, de Price Futures Group.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet, le contrat le plus actif, a fini la séance mardi à 4,0475 dollars contre 4,1275 vendredi, à la veille d'un long weekend de trois jours. Le boisseau de blé pour juillet, lui aussi le plus actif, s'échangeait à 4,6450 dollars, contre 4,8150 dollars auparavant. Le boisseau de soja pour juillet, là encore le plus échangé, coûtait 10,7850 dollars contre 10,8650 dollars précédemment.