Le résultat de ce référendum, inverse aux prévisions, risque de placer au second plan l'ensemble des éléments fondamentaux pour nombre de marchés au moins à court terme, souligne Agritel dans une note.
En blé, les marchés à terme sont orientés en légère hausse à la mi-journée.
Agritel a pourtant réévalué à la hausse les estimations de la récolte ukrainienne à 23 Mt pour 2016. « Nous avons constaté sur le terrain que les bonnes conditions météorologiques depuis la levée des blés devraient en partie compenser la perte des surfaces non semées à l'automne en raison des sécheresses », déclare Michel Portier, le directeur d'Agritel.
L'indécision du marché est particulièrement visible sur le maïs, qui baisse sur le contrat arrivant à échéance en août et qui augmente sur le contrat de novembre, à chaque fois de moins de un euro la tonne.
Par ailleurs, des prévisions contradictoires d'Amérique Latine pourraient aussi avoir un impact sur les cours.
A la hausse : dans la deuxième région la plus productrice de maïs au Brésil, le Parana, le gel de début juin a légèrement touché la future récolte, et la production pourrait chuter de 700 000 tonnes par rapport aux prévisions du mois dernier à 11,4 MT.
A la baisse : la Bourse de Buenos Aires a révisé à la hausse sa prévision de production de maïs 2015-16 qui passe de 25 à 28 millions de tonnes.
Sur Euronext peu avant 14H00 (12H00 GMT), la tonne de blé gagnait 0,50 euro à 159,50 sur l'échéance de septembre, et 0,75 euro sur l'échéance de décembre à 164,75 euros. Plus de 12 500 lots avaient été échangés. Le maïs perdait 0,50 euro sur l'échéance d'août à 175,50 euros, et gagnait 0,75 à 168 sur celle de novembre. Plus de 1 900 lots avaient changé de main.