Vers 13H00 (12H00 GMT), la tonne de blé gagnait un euro sur l'échéance de décembre à 161,25 euros et 75 centimes d'euro sur l'échéance de mars à 167,75 euros, dans un volume d'échanges de près de 8 300 lots.
« On est dans l'attente du rapport de l'USDA, et pour ce qui est des élections américaines, qui affectent les marchés d'actions, il n'y a pas de raison que ce soit sans effet non plus sur les céréales », notait un analyste du cabinet Agritel. Il soulignait que blé comme maïs, même s'ils étaient dans le vert à la mi-journée, se rapprochaient de leurs plus bas cours de l'année.
Le département américain de l'Agriculture doit publier mercredi son rapport mensuel sur l'offre et la demande mondiale de céréales et oléagineux. Les analystes attendent de voir quelles sont les perspectives pour les Etats-Unis en matière d'exportations pour l'ensemble des céréales, ce qui pourrait avoir un effet notable sur les niveaux de stocks américains, « déjà programmés en hausse », et donc sur les cours.
Dans le même temps, la tonne de maïs était très stable, gagnant 25 modestes centimes d'euro à échéance janvier, à 162 euros et 50 centimes d'euro à mars, à 164,75 euros, dans un volume d'échanges supérieur à 530 lots.
Agreste, l'organisme statistique du ministère de l'Agriculture, a très légèrement revu à la hausse la production française de blé tendre (28,1 millions de tonnes contre 28 Mt précédemment).
En revanche la récolte de maïs-grain est encore revue à la baisse à 12,5 Mt contre 12,8 Mt lors de son précédent rapport.