Peu avant 16h (14h GMT), la tonne de blé se négociait à 1,50 euro de moins pour l'échéance de mai à 164,25 euros et 1,75 euro de moins pour septembre à 170 euros, dans un volume d'échange légèrement inférieur à 20.000 lots.
Mardi, la baisse se confirmait à l'ouverture à Chicago, ce qu'expliquait un analyste du cabinet Agritel par une « amélioration des conditions aux Etats-Unis » malgré les retards de semis de printemps et alors qu'en Europe, l'inquiétude grandit en raison d'une sécheresse persistance, d'autant que du gel est attendu en milieu de semaine. Entre - 4 degrés dans l'Est de la France et - 8 dans d'autres pays d'Europe, sont attendus cette semaine.
Rien de catastrophique pour l'instant, mais le potentiel des cultures s'effrite jour après jour, d'après cet analyste, selon lequel les semis de maïs sont également un peu en retard.
Les cours étaient d'ailleurs à l'équilibre, mardi, la tonne de maïs étant inchangée pour juin à 172,75 euros et en progression de 50 centimes d'euro sur août à 178 euros, dans un volume d'échanges de 300 lots.