Peu avant 14h (12h GMT), la tonne de blé reculait de 50 centimes sur l'échéance rapprochée de septembre, à 166,75 euros, et de 75 centimes d'euro sur l'échéance de décembre, à 171 euros, dans un volume de transactions extrêmement faible d'à peine 4.500 lots.
« La remontée de l'euro est un élément pénalisant pour le prix des grains européens sur cette fin de campagne », commentait un analyste du cabinet Agritel. Les échanges se déroulent dans « un marché assez étroit, qui attend d'en savoir plus sur le potentiel des récoltes », ajoute-t-il.
Le beau temps sec de la semaine ne semblait pas inquiéter outre-mesure les opérateurs, qui attendent de voir quel visage prendra le ciel la semaine prochaine. Si Météo France annonce de la pluie, d'autres modèles météo divergent.
« Si le temps se remet à la pluie, ça pourrait amortir l'effet néfaste de la sécheresse. Rien n'est joué », a estimé Gérard Michaut, céréalier et président de l'Agence bio, lors de la présentation mardi à Paris des derniers chiffres de l'agriculture bio.
La tonne de maïs, elle, se trouvait dans une situation de statu quo, perdant 50 centimes sur l'échéance rapprochée de juin, à 166,25 euros. Son prix était inchangé sur l'échéance d'août, à 173 euros, dans un volume de transactions légèrement inférieur à 200 lots.