« On a demain ce rapport sur les surfaces (dédiées à chaque culture) et les stocks (de produits agricoles) qui, à cette époque de l'année, est particulièrement important et peut réserver des surprises », a remarqué Jason Roose de US Commodities. « On a juste après un week-end prolongé avec le 4-Juillet (la fête nationale américaine, NDLR) au cours duquel les prévisions météorologiques peuvent changer du tout au tout », a-t-il ajouté.
Face à ces incertitudes, beaucoup d'investisseurs se montrent prudents et « achètent des couvertures » sur leurs paris à la baisse, a-t-il estimé. Ils sont d'autant plus enclins à la précaution que les dernières prévisions ont fait état de températures plus chaudes et de risques de sécheresse.
Le prix du blé coté à Chicago était par ailleurs entraîné par celui du blé de printemps échangé à Minneapolis, qui a bondi jeudi à son plus haut niveau depuis mai 2014.
« Cette poussée sur le blé de printemps est à lier avec les nouvelles prévisions météorologiques anticipant au cours des prochains six à dix jours un temps chaud et sec dans la régions des plaines du nord des Etats-Unis (où il est cultivé) », ont relevé les experts de Commerzbank.
Alors que selon les derniers relevés de l'USDA, la qualité de cette culture est actuellement au plus bas depuis 1988, « cela rend le blé de printemps en cours de maturation encore plus vulnérable », ont-ils ajouté.
Le boisseau de maïs (environ 2 kg) pour livraison en septembre, le contrat le plus actif, a clôturé jeudi à 3,6950 dollars contre 3,6625 dollars mercredi. Le boisseau de blé pour septembre, contrat le plus échangé, a terminé à 4,9600 dollars contre 4,7300 dollars à la précédente clôture. Le boisseau de soja pour novembre, le contrat le plus actif, a fini à 9,2475 dollars contre 9,2175 dollars la veille.
