« Selon les dernières prévisions, le temps devrait rester sec dans la zone sud de la région des Plaines » aux Etats-Unis, où est cultivé du blé d'hiver, a relevé Dan Cekander de DC Analysis. La crainte de voir la récolte affectée par ces conditions météorologiques profite au prix de la céréale. Le repli continu du dollar joue aussi un rôle selon Jack Scoville de Price Futures Group. Sur un marché mondial où l'offre est abondante, « certains anticipent que la demande pour le blé américain pourrait se renforcer un peu » puisque un recul du billet vert rend moins chers les achats effectués aux Etats-Unis pour les investisseurs munis d'autres devises.
Les cours du soja continuent pour leur part d'évoluer en grande partie en fonction des prévisions en Amérique du Sud, en particulier en Argentine où domine un temps sec. « L'annonce d'une croissance du PIB chinois de 6,9 % a aussi pu soutenir les prix » dans la mesure où la Chine est un important importateur de l'oléagineux américain, a souligné Dan Cekander.
Du côté du maïs, « on a observé un regain de ventes de la part des agriculteurs sur le marché au comptant, qui par ricochet a affecté le marché à terme », a relevé le spécialiste. « Ils ont profité du petit rebond des derniers jours pour écouler un peu de leurs stocks », a-t-il avancé.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le contrat le plus actif, a terminé jeudi à 3,5150 dollars contre 3,5300 dollars la veille. Le boisseau de blé pour mars, également le contrat le plus échangé, a clôturé à 4,2525 dollars contre 4,2150 dollars mercredi. Le boisseau de soja pour mars, contrat le plus actif, a fini à 9,7300 dollars contre 9,6875 dollars à la précédente clôture.
