Vers 13 h (11 h GMT) sur Euronext, la tonne de blé regagnait 50 centimes d'euro sur mai à 166,75 euros, et 25 centimes sur septembre à 170,25 euros, pour environ 6 000 lots échangés.
L'euro était en léger repli face au dollar à la veille de la publication du rapport mensuel sur l'emploi américain et alors que les tensions entre les Etats-Unis et la Chine ne semblaient plus avoir de conséquence sur le marché des changes.
Sur la scène internationale, l'Algérie a acheté 330 000 tonnes de blé, indique le cabinet Agritel, selon qui « les prix affichés laissent penser que l'origine France pourrait être retenue, sous réserve que les problèmes de logistique n'empirent pas ». « Il y a des trains qui étaient commandés depuis trois mois. Aujourd'hui ils ne sont pas venus et personne ne sait quand ils viendront », déplorait de son côté Philippe Pinta, président de l'association générale des producteurs de blés (AGPB), interrogé par l'AFP. « J'ai vu hier des organismes stockeurs qui étaient très inquiets, se demandant comment ils allaient pouvoir honorer leur commandes », ajoutait Philippe Pinta. Ils « sont en train de calculer les surcoûts » occasionnés par la grève, qui peuvent atteindre selon les cas, « entre cinq et vingt euros la tonne », soulignait-il.
La tonne de maïs, elle, était inchangée sur juin à 165,50 euros et regagnait 50 centimes d'euro sur août à 170 euros, pour près de 120 lots échangés.