« Il n'y a pas beaucoup de nouveautés. C'est Chicago qui entraîne de nouveau à la baisse le marché européen, sans vraiment de nouvelles spécifiques », a déclaré à l'AFP Manon Sailley, analyste au cabinet ODA.
A Chicago, les cours du blé ont baissé, en raison notamment du démenti des autorités russes concernant les rumeurs de restriction des importations des blés produits sur leur territoire, lesquelles rumeurs avaient porté les cours la semaine précédente. Autre facteur, selon Mme Sailley, les prix russes orientés à la baisse, un phénomène combiné à une baisse du rouble qui avantage les marchandises russes et pèse donc sur les prix des épis européens.
A 14 h (12 h GMT) sur Euronext, la tonne de blé reculait de 2,50 euros sur l'échéance de septembre, à 198,25 euros, et de 2,75 euros sur celle de décembre, à 200 euros, pour 26 000 lots échangés environ. La tonne de maïs suivait la même tendance, reculant de 2 euros sur l'échéance de novembre, à 181,50 euros, et de 2,25 euros sur celle de janvier, à 183,50 euros, pour un peu plus de 500 lots échangés.