Le blé progresse, dans le sillage de Chicago

Peu avant 15H30 (13H30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé regagnait deux euros sur l'échéance de décembre à 201,25 euros et deux euros également sur celle de mars à 203,50 euros, pour un peu plus de 14 000 lots échangés. Comme à Chicago, les prix du blé sont soutenus par les inquiétudes persistantes quant à la récolte australienne, touchée par la sécheresse dans l'est et par le froid à l'ouest.

En ce qui concerne le maïs, malgré les récoltes difficiles en France et dans certains pays voisins, les prix restaient déprimés par les nouvelles venant des États-Unis et d'Ukraine.

« On a aujourd'hui des rendements qui se confirment à des niveaux record en Ukraine et aux États-Unis, notamment aux États-Unis, avec une performance assez inouïe, 114 quintaux de moyenne à l'hectare. On a deux acteurs bien pourvus, qui vont chercher des marchés », déclarait à l'AFP Matthieu Caldumbide, directeur adjoint de l'AGPM (producteurs de maïs). Rappelant que le marché européen est « structurellement déficitaire », il souligne que la pression exercée sur les prix par les rendements américains et ukrainiens et les prix très compétitifs de ces derniers « a quasiment gommé en maïs la hausse estivale ». Il estime en conséquence que malgré « l'éclaircie qu'on entrevoyait au mois de juillet sur les prix », ils ne « compenseront pas les baisses de rendements » subies par les paysans français : « On s'apprête à avoir une année compliquée », conclut Matthieu Caldumbide.

La tonne de maïs reculait d'un euro, tant sur l'échéance de novembre à 175 euros que sur celle de janvier à 177,25 euros, pour un peu plus de 1 200 lots échangés.

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