L'offre mondiale reste abondante, la « majeure partie » des cultures d'hiver autour du bassin de la mer Noire est « en bon état », grâce à des conditions météorologiques « clémentes », a notamment relevé le cabinet Agritel. Mais « face à la violente baisse » des prix en février, « certains acheteurs cherchent ainsi à se repositionner », a également estimé Agritel.
Ces dernières semaines, les cours du blé sur Euronext ont été pénalisés par un mouvement de panique qui les a entraînés sous la barre symbolique des 200 euros.
Par ailleurs, l'Arabie Saoudite est de retour sur le marché avec un appel d'offres pour 595 000 tonnes de blé tendre pour des livraisons entre avril et juin.
Vers 13 h 15 (12 h 15 GMT) sur Euronext, la tonne de blé progressait de 50 centimes d'euro sur l'échéance de mars, à 194,50 euros, tandis qu'elle reculait de 25 centimes d'euro sur celle de mai, à 189,75 euros. La tonne de maïs reculait plus franchement sur l'échéance de mars (- 2,75 euros) à 166,25 euros et restait stable sur celle de juin à 172,00 euros.