Petite correction du blé, dans le sillage de Chicago

« Le marché intègre le fait que le marché américain est en baisse », commentait Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel. Par ailleurs, l'euro était en légère hausse par rapport au dollar, pesant sur la compétitivité des marchandises et donc sur les cours.

Les chiffres publiés la semaine dernière par FranceAgriMer ont « pas mal rassuré sur les perspectives de stocks », rappelait Gautier Le Molgat, soulignant que la France est « à peine au-dessus du stock outil », le stock nécessaire à l'auto-suffisance française entre l'ancienne et la nouvelle récolte. Les opérateurs ont globalement été rassurés par les résultats des derniers appels d'offres à l'exportation, mais ils ont « quand même eu peur sur le mois de février », alors que le commerce de grains patinait, rappelait Gautier Le Molgat. Il estimait qu'il faudrait que cette tendance se confirme durablement afin de conforter réellement le marché.

Logiquement, vers 13 h (12 h GMT) sur Euronext, la tonne de blé demeurait un peu plus ferme sur l'échéance rapprochée, compte tenu de l'activité intense dans les ports français, conséquence des derniers appels d'offres : la tonne de blé ne perdait que 25 centimes d'euro sur l'échéance de mai à 189 euros, et reculait plus nettement sur celle de septembre à 176,25 euros, pour un peu moins de 8 000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, était sans direction nette, progressant de 50 centimes sur l'échéance de juin à 171 euros et reculant à l'inverse de 50 centimes sur le contrat d'août à 173,50 euros, pour moins de 100 lots échangés.

Inscription à notre newsletter

NEWSLETTERS

Newsletters

Soyez informé de toute l'actualité de votre secteur en vous inscrivant gratuitement à nos newsletters

MATÉRIELS D'OCCASIONS

Terre-net Occasions

Plusieurs milliers d'annonces de matériels agricoles d'occasion

OFFRES D'EMPLOIS

Jobagri

Trouvez un emploi, recrutez, formez vous : retrouvez toutes les offres de la filière agricole

Réagir à cet article