Les céréales européennes débutaient leur semaine raccourcie sur une note haussière mardi à la mi-séance, dans un contexte international toujours aussi tendu.
L’intensification et la violence des combats à l’Est de l’Ukraine ont notamment renforcé les craintes du marché sur la coupure durable du pays de la scène internationale, tandis que les perspectives de production sur la prochaine récolte se réduisent à mesure que les jours passent.
Le climat humide et froid qui touche une large partie des États-Unis continue en outre de menacer les cultures nord-américaines. L’USDA a d’ailleurs abaissé de trois points ses notations de « bon à excellent » dans son dernier Crop Progress, à 30 %, soit une chute de vingt-trois points par rapport à l’an dernier !
Les semis de maïs sont en outre restés ralentis la semaine dernière, avec 4 % seulement des travaux terminés au 17 avril, contre 6 % en moyenne cinq ans. Les assolements de blé de printemps ne sont terminés qu’à 8 % (9 % en moyenne).
Peu avant 14h00, le blé Euronext à échéance mai 2022 montait de 7 €/t, à 408 €/t, tandis que le contrat septembre 2022 progressait de 5,75 €/t, à 372,50 €/t. Le maïs Euronext à livraison novembre 2022 grimpait de 5 €/t, à 322 €/t, le terme juin 2022 grossissait de 3,75 €/t, à 336,50 €/t.