Au 11 mars, 68 % et 66 % des surfaces d’orge d’hiver et de blé tendre sont considérées dans un état bon à très bon, contre respectivement 92 % et 95 % à la même date en 2023. L’automne et l’hiver particulièrement pluvieux ont perturbé les chantiers de semis et l’avancée des cultures dans de nombreux secteurs, rendant leur état actuel très divers, comme le soulignent les équipes Arvalis.
Apport de nutrition azotée sur les #blé🌾,les orges 🍺 et les #colzas 🐝🍟pour vous #nourrir dans des conditions rarement vues depuis 35 ans🫣🙈
— Guillaume LE POGAM 🪱🐝🐞🌾🌻🌽 (@LePogamGuillaum) March 15, 2024
La gadoue,la gadoue 🎶 @Fragritwittospic.twitter.com/cv7xQhbqYR
L’observatoire Céré’Obs comptabilise 27 % et 32 % des surfaces d’orge d’hiver et de blé tendre au stade épi 1 cm, à la date du 11 mars (21 % et 28 % en 2023). Un marqueur déterminant à repérer dans le cycle et la gestion de ces cultures.
🌽 #CéréObs#Blé tendre
— FranceAgriMer (@FranceAgriMerFR) March 15, 2024
Le stade début tallage progresse de 97 % à 98 %
Le stade Épi 1cm progresse de 14 % à 32 %#Orge de printemps
Les semis orge de printemps progressent de 28 % à 39 %
Le stade levée progresse de 22 % à 26 %
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En ce qui concerne le blé dur, les conditions de cultures sont considérées bonnes à très bonnes pour 72 % des surfaces (92 % en 2023).
Pluviométrie importante et manque d'ensoleillement
Installé depuis plus de 45 ans dans le Gers, près de Auch, Jean-Claude Pujos estime « qu’il manque 50 % des semis de blé dans son secteur et pour ceux en place, seulement 30 % sont dans un état correct. Le reste est dans un état moyen à non viable… » « Les blés corrects sont ceux semés entre le 15 et le 25 octobre, car ils avaient une avance d’ensoleillement. Les autres semés mi-novembre n’ont pas bénéficié de cet avantage et ont subi des pluies trop importantes. »
Pour l’agriculteur, c’est « cette combinaison pluviométrie importante et manque d’ensoleillement qui conduit aux échecs de cultures. Pour la ville d’Auch, on compte 86,3 mm et 86,4 h d’ensoleillement au mois de février 2024, contre 7,9 mm et 172,5 h en février 2023. Les cultures reprennent des couleurs depuis la semaine dernière et le retour du soleil ».

« Il y a peu de colza cette année dans le secteur, précise aussi Jean-Claude Pujos. Que vont faire les céréaliers cette année ? Du tournesol pour beaucoup, du soja et du maïs en irrigué ? Tout dépendra aussi des prix. »
39 % des surfaces d'orge de printemps emblavées au 11 mars
Les semis de printemps sont également perturbés par ces conditions météo pluvieuses. Ceux d'orge de printemps enregistrent notamment du retard, comme le soulignent les équipes FranceAgriMer : 39 % des surfaces emblavées au 11 mars, contre 99 % en 2023 et 83 % sur la moyenne des 5 dernières années.
Work in progress
— Ghislain GUINOT (@Jsl114) March 8, 2024
Semis OP en SD .
Très bon boulot, ça faisait même un peu de poussière avant l'averse de 18h pic.twitter.com/ODDco1Zhgt
« 26 % des surfaces ont atteint le stade levée (60 % en 2023 et 37 % sur la moyenne quinquennale), 14 % le stade début tallage (21 % en 2023 et 15 % sur la moyenne des 5 dernières années) et 1 % le stade épi 1 cm (1 % et 0 %).
1 journée ensoleillée n'aura pas suffi pour suffisamment ressuyer la terre. Il serait urgent de pouvoir semer les féveroles par ex, et je m'énerve en voyant les prévisions.
— Lievens Gilles 🌻💙💛 (@GillesLievens) March 14, 2024
Cela torture, mais il faut se faire une raison... On bosse avec la météo (parfois capricieuse) pic.twitter.com/qBtXFyIJrb