Basf France Division Agro a mené l'enquête auprès de 54 agriculteurs ayant cultivé en 2014/2015 au moins 5 ha de colza et au moins une variété Clearfield. Cette étude vise à « évaluer leur satisfaction en matière de désherbage, caractériser leurs motivations et apprécier si les recommandations permettant de garantir la durabilité de la technologie sont bien mises en œuvre ».
92 % des agriculteurs se sont déclarés satisfaits de l’efficacité de la stratégie de désherbage Clearfield en comparaison aux programmes de désherbage traditionnels réalisés dans l’année ou les années précédentes. « L'efficacité en matière de contrôle des géraniums et des crucifères (ravenelle, sanve, passerage…) constitue la première motivation des agriculteurs. Près d’1/3 d’entre eux pensent qu’ils n’auraient pas pu cultiver de colza sur la parcelle sans la technologie Clearfield. 98 % des agriculteurs interrogés se déclarent globalement satisfaits des performances de la variété Clearfield. »
Le raisonnement des pratiques agricoles représente le deuxième critère de choix de la technologie. En effet, 80 % des interrogés pensent qu'elle leur permet d'optimiser leurs pratiques. « Les agriculteurs ont, en effet, la possibilité de désherber « à vue » donc d’intervenir, seulement si nécessaire, en présence d’adventices, contrairement aux solutions traditionnelles. » Ainsi, près de deux tiers des agriculteurs sont intervenus en un seul passage en post-levée. 11 % n’ont réalisé aucun traitement herbicide car il ne se justifiait pas.
La souscription à une Mesure Agro-Environnementale visant à réduire l’Ift peut également pousser à choisir la technologie Clearfield. « Effectivement, 34 % des sondés déclarent avoir réduit leur Ift et plus de la moitié estiment qu’ils auraient réalisé 2 ou 3 traitements herbicides sans une variété tolérantes aux herbicides. »
Selon Basf, « Clearfield permet d’améliorer la compétitivité de la culture de colza par la réduction du nombre d’interventions herbicides de 35 %, une économie moyenne de 20 % en coût de désherbage et l’exploitation du potentiel maximum de la variété qui se traduit par une augmentation de rendement de 10 % d’après nos essais ».