À ce stade, les ventes vers l’Union européenne restent prévues à 7,1 Mt environ et les exportations vers les pays tiers à 11 Mt, en dépit des prix attractifs des blés français. Début mars, le Gasc égyptien, organisme en charge des achats publics de blé, s’était majoritairement approvisionné auprès de la Russie (plus de 1,9 Mt), de la Roumanie (960 000 t) et de l’Ukraine (520 000 t). La France, principal fournisseur de l’Egypte en 2014/2015, n’occupe que la quatrième place en 2015/2016 avec 480 000 tonnes exportées.
Les ventes de maïs prévues en hausse vers l’UE et hors-UE…
La campagne de commercialisation du maïs retrouve un certain dynamisme. Les ventes vers certains pays européens, notamment vers l’Espagne, sont à la hausse, révisées à près de 5,4 Mt soit 75 000 t de plus que la prévision de février 2016. Les prévisions d’exportation vers les pays tiers sont aussi revalorisées à 200 000 t, soit 50 000 t de plus qu’il y a un mois. Au total, le disponible au-delà du stock de report moyen des cinq dernières années s’allège à 95 000 tonnes.
...Les ventes d’orges aussi
De même, les estimations d’exportation d’orges vers les pays tiers sont encore révisées à la hausse de 200 000 tonnes par rapport au mois dernier, à 4,1 Mt, au vu des exportations déjà réalisées à ce jour (3,6 Mt).
« Plusieurs pays sont aux achats, explique FranceAgriMer, notamment l’Arabie saoudite, le Maroc, et l’Algérie pour les orges fourragères, ainsi que la Chine pour les orges brassicoles. La sécheresse extrême à laquelle est confronté le Maroc crée un besoin supplémentaire à l'importation. »
