« La recharge des nappes phréatiques 2019-2020 s'est terminée entre mi-mars et fin avril. Elle a été nettement supérieure à la moyenne, du fait de pluies efficaces précoces et conséquentes », résume le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dans son état des nappes phréatiques au 1er mai 2020.
Malgré quelques semaines de temps sec entre la mi-mars et la fin du mois d'avril, « la situation reste satisfaisante, avec des niveaux autour de la moyenne à hauts sur une grande partie du territoire », note le BRGM. Seules exceptions : les nappes de la plaine d’Alsace, du couloir de la Saône et du Rhône et du Massif Central. Les niveaux sont bas et sont à surveiller.
Le ministère de la transition écologique et solidaire a d'ailleurs publié fin avril une carte des territoires à risque face au manque d'eau. Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté sont celles où le risque apparaît le plus élevé.
Avec les forts cumuls de précipitations enregistrés en ce début mai, le BRGM estime que ces pluies pourraient s'infiltrer jusqu'aux nappes. Les nappes les plus réactives pourraient alors enregistrer des niveaux à la hausse.