Pour Jeunes agriculteurs, l’accès à la terre est foncièrement déterminant

François Rihouet, en charge du rapport d’orientation, Thomas Diemer, président de JA, David Bourdin, président des JA de la Sarthe et Romain Potier, président du comité d"organisation du congrès. (©Jeunes agriculteurs)
François Rihouet, en charge du rapport d’orientation, Thomas Diemer, président de JA, David Bourdin, président des JA de la Sarthe et Romain Potier, président du comité d"organisation du congrès. (©Jeunes agriculteurs)

François Rihouet, en charge du rapport d’orientation, Thomas Diemer, président de JA, David Bourdin, président de JA 72 et Romain Potier, président du comité dorganisation
François Rihouet, en charge du rapport d’orientation, Thomas Diemer, président de JA, David Bourdin, président des JA de la Sarthe et Romain Potier, président du comité d"organisation du congrès. (©Jeunes agriculteurs)
 

Après avoir pris de la hauteur en abordant, l’an dernier, la question de l’agriculture familiale, Jeunes agriculteurs planche cette année sur l’un de ses thèmes fétiches : l’accès au foncier. Lors de son 49e congrès qu’il organise au Mans du 16 au 18 juin prochain, le syndicat veut apporter, dans son traditionnel rapport d’orientation, des solutions pour rendre plus accessible les parcelles agricoles aux jeunes qui souhaitent s’installer.

« La pénurie du foncier agricole est tangible en France : c’est l’équivalent d’un département qui disparaît tous les sept ans. Cette régression se fait au profit des espaces urbanisés et des forêts », explique François Rihouet, en charge du rapport d’orientation.

Une régulation insuffisante du foncier

Pour le syndicat, l’accès au foncier des jeunes agriculteurs est d’autant plus en  péril que « la concurrence entre agriculteurs déjà confortés dans leurs surfaces est très vive ». Contrairement à ses voisins européens où le prix de l’hectare agricole est souvent plus élevé, la France s’est dotée d’outils de régulation publique, comme le statut du fermage, le contrôle des structures ou l’intervention des Safer, mais ils « se trouvent de plus en plus contournés, que ce soit par des mécanismes concurrents ou par l’existence de nombreuses failles dans ces dispositifs ».

La loi d’orientation agricole et la loi Alur, notamment, ont apporté leur lot d’améliorations à ces mesures, mais le syndicat estime qu’il « faut aller plus loin ».

Pour la dernière matinée jeudi 18 juin, Stéphane Le Foll est attendu sur ses terres sarthoises pour clôturer le congrès. Outre la problématique du foncier et de l'installation, le syndicat attend de sa part des réponses en matière de parcours à l'installation mais aussi concernant les prix des productions agricoles.

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