La distance d'épandage de produits phytos par rapport aux habitations, pour Laurent, « importe peu ». « Il faut surtout éviter la dérive (...) », selon lui.
Il suffit de pulvériser en bonnes conditions.
« En bonnes conditions, il n’y a pas besoin de pulvériser à 10 m des maisons », appuie Arnaud. « Heureusement ! », renchérit Laurent.
« Permis de construire : à plus de 10 m ! »...
« La meilleure solution est de ne pas venir habiter à côté des parcelles agricoles et de rester en ville », préconise René.
« (...) Ça devrait être interdit de construire en bordure de champs, estime Marylène. Ensuite, ces gens-là empêchent les agriculteurs de travailler ! »
« (...) Les municipalités ne doivent plus créer de lotissements le long des terres agricoles, ajoute Jocelyn. Le bon sens doit aller dans les deux sens. »
Marylène reprend : « Pourquoi construire à côté d'un champ et après se plaindre ? Le pire, c'est qu'ils bâtissent des écoles à côté des vignes pour ensuite faire des pétitions contre les viticulteurs... »
Patrice s'interroge : « (...) Pourquoi avoir accordé les permis de construire ? »
Le bons sens : c'est dans les deux sens.
« (...) Ce sont ceux, qui vendent les terrains à bâtir, les responsables. À eux de garantir la sécurité des futurs habitants. L'entretien des zones non traitées (ZNT) doit être également à leur charge », suggère Pierre.
... « Tous les anti agris » aussi !
« Et si l'on met une haie, est-on toujours contraint par cette distance, comme elle sert de barrière naturelle et fait déjà naturellement reculer la bordure du champ », demande Mika80.
« Y a qu'à mettre du miscanthus partout sur les 10 m pour que les sangliers viennent visiter les jardins », propose hgobaut.
« Il ne faut rien à moins de 500 m d’une habitation : ni champs, ni éoliennes, ni d’usines, ni coqs, ni clochers… », ironise Arnaud.
Noël sur le même ton : « Il reste de la place sur la lune ou dans la forêt amazonienne. Mais attention, il faut internet, le gaz de ville, des cinémas, etc. (...) »
Qu'ils aillent habiter sur la lune !
« Si on les écoute, il reste de la place chez les autres », confirme Arnaud.
Christophe fait une proposition plus radicale : « Et si on enlevait tous ces imbéciles dans les 500 m autour des fermes ? Ce serait plus vivable, non ? »
Vers une France et une Europe sans phytos...
« Regardez déjà les molécules dans les produits ménagers ! Pas de distance pourtant !! », lance Valentin.
« Quand il n'y aura plus que des produits importés 10 fois plus exposés aux produits phytos, on en reparlera », enchaîne Julien.
« Les politiques et le grand public veulent une France sans agriculteurs, les autres pays produiront pour nous », déplore Jérôme.
Les autres pays produiront pour nous... avec des produits chimiques !
« À l'heure où on ne cesse de regretter la perte de notre souveraineté alimentaire, notre pays va devenir une terre de tourisme et le peu d'agriculteurs restants sera là pour entretenir les pelouses », met en garde Karl.
« (...) Une agriculture européenne sans pesticide chimique peut-être, une Europe sans agriculture sûrement », craint Régis, poursuivant avec ironie : « Des espaces verts, des zones sauvages, humides, des prairies pour les loups et du miel pour les ours, le paradis sans agriculteurs ni chasseurs... »
« Pas sûr que ce soit le paradis bien longtemps », insiste Jérôme, faisant sans doute référence au réensauvagement de certaines zones avec, pour conséquences, la pullulation de mauvaises herbes, maladies, ravageurs...
« (...) La nature est belle certes, mais sauvage et implacable, confirme bibi. Ça, on l'a oublié. On n'a pas inventé les phytos sans raison. »
... et sans agriculture
Sébastien tient le raisonnement suivant : « Si on n'assure plus de suivi phytosanitaire des plantes comestibles, faut arrêter de vacciner et soigner les humains. » Il est sûr « qu'on en tirera vite les conclusions » qui s'imposent.
« (...) Il risque d'y avoir une sacrée prise de conscience sur le danger des utopistes », complète Régis.
kesteman intervient : « (...) Les produits phytos sont homologués par une AMM. Il faut que les gens comprennent que les agriculteurs sont les mieux placés pour produire sain et durable. Faire croire le contraire est un mensonge intentionnel pour nuire à la profession. (...) Nourrir la planète ne se fera pas par l'opération du Saint-Esprit ! Il faut laisser un peu tranquille ceux qui se défoncent au travail pour produire l'alimentation. (...) La reconnaissance du ventre n'existe plus (...)... »
Nourrir la planète par l'opération du Saint-Esprit ??
Mika80 : « L'Europe produira avec une agriculture biologique sans pesticides contraint et forcé, les politiques ne nous laisseront pas le choix. Par contre, l'Europe consommera-t-elle bio ? Là, pas du tout, je pense. La population cherchera à se nourrir au moins cher avec des produits agricoles venant de pays qui n'ont aucune politique concernant les phytos. Et l'agriculture européenne disparaîtra par absence de produit compétitif. Un "entre les 2" serait préférable. (...) »
Et arnaud2 de conclure : « (...) Mieux vaudrait une Europe sans technocrates, qui servent à rien et nous ruinent. »