Les météorologues évoquent de plus en plus un retour possible de La Niña dans le Pacifique tropical entre novembre et janvier prochains.
Le phénomène, entraînant souvent un temps plus sec qu’à l’accoutumée en Amérique du Sud, pourrait nuire à la croissance des cultures en Argentine et au Brésil. Or, rappelle l’AFP, « l’Argentine est le troisième producteur mondial de maïs, derrière les États-Unis et la Chine. Le Brésil est lui le premier producteur et exportateur mondial de soja ».
La Niña est un épisode océanique de grande ampleur considéré comme le pendant d’El Niño. Quand elle survient, les eaux de surfaces restent anormalement froides dans le centre et l'est du Pacifique équatorial.
Le phénomène provoque souvent des modifications régionales du climat : en plus de l’Amérique du sud, le sud des États-Unis et une partie de l’Amérique centrale pourraient connaître une période de sécheresse. À l’inverse, l’Australie et l’Asie du sud-est pourraient être plus arrosées qu’à l’accoutumée, avec des risques d’inondations.
La nina years versus grain wheat production. pic.twitter.com/F5xAJx0bxc
— Thomas Elder Markets (@TEMarkets) August 15, 2021