Entre le 20 avril et le 17 mai 2020, « les acheteurs de pommes de terre fraîches ont été plus nombreux (+ 8 %) avec un panier moyen en hausse (+ 14 % en volume), mais la fréquence d’achat est restée stable ». Au total, c’est une augmentation de 24 % (en volume) des achats qui a été enregistrée comparé à 2019. Les Français ont d’ailleurs privilégié les produits conditionnés (+ 28 %) au vrac (+ 4 %).
Pour autant, « d’après les remontées des acteurs de la filière, la progression est généralement beaucoup moins marquée. Certains ont pu bénéficier de cette croissance, d’autres moins », précise le CNIPT. À l’origine de cette hétérogénéité : une stratégie de positionnement produit/marché « très différente d’un opérateur à l’autre, d’une enseigne à l’autre, notamment durant cette période de transition de campagne ».
Les magasins de proximité (+ 40 %), les supermarchés (+ 21 %) et le commerce en ligne (+ 129 %) ont continué de profiter de la situation, tout comme les enseignes à dominante marques propres (+ 63 %), notamment « grâce aux opérations sur les gros formats de conditionnement ». La progression des gros formats est d'ailleurs responsable à elle seule de près de 50 % de la croissance globale en GMS.
Depuis le début de la campagne, c’est à dire sur la période du 12 août 2019 au 17 mai 2020, les quantités achetées par les ménages ont enregistré une hausse de 6,3 % comparé à la campagne précédente, tous circuits de distribution confondus (+ 7 % en GMS).
