Lever de rideau dans quelques jours pour le Sima 2015. Sous les projecteurs, les superstars de cette édition et les coups de cœur de la rédaction. La majorité sont dès à présent disponibles, d’autres se feront désirer plus longtemps. Pour certaines innovations enfin, les constructeurs préfèrent garder l’avant-première pour le salon. Nouveautés tracteurs, nouvelles technologies, épandeurs d’agriculture de "surprécision", pulvérisateurs à la goutte près, presses non-stop… Vous avez de quoi vous faire plaisir des pages 23 à 40 (rubrique Pleins phares spécial Sima).
Mais ce numéro de Terre-net Magazine ne se limite pas à la présentation des machines exposées au Sima, il est dédié à l’équipement des exploitations agricoles en général. Investissements, charges de mécanisation, rentabilité, temps et conditions de travail… tous ces angles sont abordés au fil des articles. Par exemple, Performance production (p. 20-21) s’intéresse à la gestion du parc matériel. En effet, diverses clés d’optimisation des coûts de mécanisation existent. Mais l’une des mieux adaptées en grandes cultures est l’utilisation intensive des engins et outils. A lire sans modération.
Les sols polluent plus que les tracteurs ? Un raccourci facile et racoleur mais En avant marge en p. 18-19, tout en donnant des pistes pour réduire les émissions agricoles de gaz à effet de serre, rappelle que les sols sont responsables des trois quarts de celles-ci.
Maîtrise des charges de mécanisation
Pour améliorer la compétitivité de sa structure, tout en répondant aux enjeux environnementaux, la maîtrise des charges de mécanisation s’avère de plus en plus pointue. Matériels en propriété, en Cuma, au sein d’un cercle d’échanges, suréquipement raisonné… Les agriculteurs ont le choix entre plusieurs solutions. Témoignages dans Syndic’arène (p. 10-11).
Le marché du tracteur s’écroule. Pourtant, la filière des agroéquipements recrute ! 4.000 à 5.000 postes par an sont à pourvoir jusqu’en 2020. Et 98 % des diplômés trouvent un emploi dans leur branche à la fin de leurs études. Les métiers sont variés, en France comme à l’international, le secteur est très compétitif et fortement investi dans la recherche et le développement. De quoi attirer de nombreux jeunes vers les formations de l’agroéquipement, comme l’explique Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, dans une tribune pages 12-13 (rubrique Impact).