« L'
Les mouillants restent la catégorie d'adjuvants la plus utilisée en 2018 « avec 71 % des usages en valeur ». Le recours aux huiles, par contre, poursuit sa chute « avec seulement 29 % des utilisations ». « L'association avec des solutions herbicides reste le premier poste de recours à des adjuvants, avec 61 % des utilisations. Viennent ensuite les fongicides, 25 % des utilisations et les insecticides, avec 10 % des utilisations. Les usages en association avec des régulateurs restent en queue de peloton (3 %) ».
L'Afa note une « légère inflexion des utilisations en grandes cultures : 83 %, soit 8 points de moins qu'en 2017 ». En revanche, les adjuvants sont davantage employés sur cultures spécialisées (notamment sur vigne) avec 29 % des usages en plus.
« Cette année, nous avons souscrit au contrat de solutions FNSEA. Mais alors que les adjuvants représentent un levier reconnu pour réduire les quantités de matières actives utilisées dans l’Hexagone, la reconnaissance d’un point de vue réglementaire tarde à venir, malgré nos efforts concertés, explique Yann Mismetti. Ainsi, l’accès des adjuvants aux fiches CEPP est très réduite, du fait des contraintes de "phrases de risques" imposées par la commission et le ministère de l’agriculture. Pour cette raison, plusieurs adjuvants se sont vus retirer de la fiche action n°18. Si nous espérons encore un soutien pour nos solutions en France dans un proche avenir, les marchés export nous semblent plus ouverts. »