Arvalis recherche 200 parcelles pour le programme PhosphoBio

Vous êtes agriculteur bio et volontaire pour engager une parcelle dans ce projet, n'hésitez pas à contacter Quentin Girard (<a href="mailto:q.girard@arvalis.fr">q.girard@arvalis.fr</a>).(©Terre-net Média)
Vous êtes agriculteur bio et volontaire pour engager une parcelle dans ce projet, n'hésitez pas à contacter Quentin Girard (q.girard@arvalis.fr).(©Terre-net Média)

Ce projet PhosphoBio vise, entre autres, « à l’élaboration d’un observatoire de 200 parcelles conduites en agriculture biologique, réparties sur quatre territoires offrant des modes de productions et contextes pédoclimatiques contrastés : Bassin Parisien, Grand Ouest, Sud-Ouest et Rhône Alpes », explique Arvalis-Institut du végétal, dans un communiqué du 4 mars 2021. Ces parcelles seront  également sélectionnées « selon l’occupation du sol (grandes cultures ou prairies permanentes), l’ancienneté de conversion AB, qu’il y ait ou non des apports de phosphore exogène à l’exploitation et bien sûr selon le type de sol ».

« Les agriculteurs candidats bénéficieront d’une analyse de terre financée par le projet et d’une restitution ciblée des résultats des travaux. En contrepartie, ils aideront à identifier une parcelle de leur exploitation susceptible d’intégrer l’observatoire, puis à décrire leurs pratiques culturales essentielles au raisonnement de la fertilité P (successions culturales, pratiques de fertilisation, rendement, gestion des résidus…) », détaille l'institut technique.

« Une calculette de bilan phosphore adaptée à l'AB »

À l'issue des quatre ans du programme, l'objectif pour Arvalis et ses partenaires1 est, notamment, de « proposer une calculette de bilan phosphore adaptée à l'AB et de mettre au point un guide de diagnostic de la fertilité en phosphore ». 

Parmi les multiples sujets de R&D des grandes cultures bio, « la question de la fertilité phosphatée est majeure d'autant plus qu'en systèmes grandes cultures bio sans élevage on a pu observer un appauvrissement des sols, que les gisements s’épuisent et que la concurrence sur les effluents organiques éligibles est forte. [...] Il pourrait devenir de plus en plus difficile de compenser les flux de P sortants (P des grains voire des pailles exporté à la récolte), provoquant ainsi une érosion de la fertilité des sols à moyen ou long terme. Disposer d’outils d’évaluation, de diagnostic et de pronostic relatifs au statut P des sols et des cultures conduits en AB représente donc un enjeu majeur pour assurer la durabilité de ce mode de production ». 

Partenaires du programme PhosphoBio : Aurea Agrosciences, Bordeaux sciences agro, chambre d'agriculture Pays de la Loire, chambre d'agriculture régionale Ile-de-France, Creabio et Inrae.

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