Comme le rappelle le Gnis, même lors de fortes attaques, « l'impact de l'ergot des céréales (Claviceps purpurea) sur le rendement reste faible (2 à 5 % de pertes), mais la nuisibilité de cette maladie est due à la présence d'alcaloïdes très toxiques pour l'homme et les animaux ».
Le seigle, céréale la plus sensible à l'ergot
Si toutes les céréales peuvent être touchées par l'ergot, leur sensibilité dépend de leur mode de reproduction. « L'ergot contamine les graminées lors de la floraison, précise Arvalis-Institut du végétal. Les cultures allogames (fécondation croisée entre deux plantes d'une même espèce), avec une floraison plus longue et plus ouverte, sont donc susceptibles d'être davantage contaminées. »
Allogame, « le seigle est la céréale la plus sensible à la maladie, ce qui justifie l’appellation historique "ergot du seigle". Le triticale, qui présente une tendance plus prononcée que les autres céréales à l'allogamie, est aussi identifié comme très sensible. Les autres céréales telles que les blés, l’orge ou l’avoine, sont moyennement sensibles à l’ergot. »