Les producteurs de maïs engagés dans la certification pour avoir accès à l'équivalence des aides du verdissement doivent respecter le cahier des charges sur la totalité des surfaces de l’exploitation.
Le dispositif consiste en une couverture hivernale des sols sur 100 % des terres arables réalisée au moyen d’un couvert semé, pur ou en mélange, sélectionné parmi la liste des espèces suivantes :
- graminées : avoines, blés, dactyles, fétuques, fléole, orge, pâturins, ray-grass, seigles, triticale, X-festulolium ;
- Hydrophyllacées : phacélie ;
- Linacées : lins ;
- Brassicacées : navettes ;
- Fabacées : féveroles, fenugrec, gesses cultivées, lentilles, lotier, corniculé, lupins (blanc, bleu, jaune), luzerne cultivée, minette, mélilots, pois, pois chiche, sainfoin, serradelle, trèfles, vesces.
L’implantation doit être réalisée au plus tard dans les 15 jours qui suivent la récolte du maïs. « Il faut préférer un semis permettant un bon contact de la graine avec le sol. » L’inconvénient majeur réside dans le temps nécessaire à la réalisation des opérations après la récolte, en particulier pour des maïs grain à récolte tardive.
Le semis sur déchaumeur par recouvrement permet de réaliser plusieurs opérations en un seul passage. Le semis à la volée enterré par déchaumeur est la technique offrant le meilleur rapport qualité-prix pour qui souhaite semer un couvert sur sol déchaumé. Les graines seront enterrées par les disques ou les dents du déchaumeur. En semis direct, les semoirs à dents donnent un meilleur contact sol-graine que les disques mais stimulent un peu plus la levée des repousses. La combinaison de travail du sol suivi d’un semis est une autre possibilité.
Compte tenu des objectifs environnementaux du verdissement, l'AGPM déconseille de fertiliser le couvert hivernal et recommande une destruction mécanique, par broyage et/ou roulage. La conduite des couverts hivernaux doit, dans tous les cas, être conforme aux règles prévues dans le cadre de programmes d’actions nitrates dans les zones vulnérables (modalité et date de destruction). La destruction du couvert n’est autorisée qu’à partir du 1er février de l’année suivante.