Fin de l'occupation d'un site de Vilmorin par la Confédération paysanne

L'occupation a débuté dans la matinée avant de se terminer en fin d'après-midi, a-t-on appris auprès du syndicat agricole, qui demande à Vilmorin de « s'engager à renoncer à ces nouveaux OGM et au brevetage du vivant ».

« Face à notre mobilisation, le ministère de l'agriculture et le semencier ont botté en touche », a-t-il regretté vendredi soir dans un communiqué en annonçant qu'il allait « multiplier les actions contre Vilmorin-Limagrain et ses nouveaux OGM, dès demain (ndlr : samedi) avec la journée mondiale contre Monsanto ».

Dans leur viseur : les nouvelles techniques de sélection végétale dites NBT (New Breeding Techniques). Car, pour la Confédération paysanne, les NBT « interviennent directement au niveau des gènes » comme la technique classique de la transgenèse. La plupart de ces technologies, la Commission européenne en a recensé huit, visent à modifier durablement des plantes, via l'insertion de gènes qui ne sont pas conservés par leurs descendants.

Le syndicat souhaite donc que les semences obtenues via ces nouvelles méthodes tombent bien sous le coup de la réglementation contraignante sur les OGM en Europe. Le sujet est en discussion depuis 2007 à Bruxelles.

Contacté par l'AFP, Limagrain, propriétaire de Vilmorin, n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet. Coopérative auvergnate très discrète, Limagrain pèse 2,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Le groupe, 4e semencier mondial sous sa marque Vilmorin, est à l'origine de 300 variétés et consacre près de 15 % de son chiffre d'affaires à la recherche.

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