Les opérateurs s'inquiètent pour la qualité des blés, alors que des pluies sont encore prévues cette semaine. Le cabinet Agritel évoque ainsi « des risques importants de dégradation qualitative à la veille des premières récoltes ». Ce soutien aux cours du blé et du maïs en provenance d'outre-Atlantique, contraste avec les nouvelles du continent européen et de la mer Noire, qui revoient sans cesse à la hausse les chiffres des prochaines récoltes.
En Russie, Rusagrotrans vient ainsi de remonter son estimation de récolte de céréales à 126 millions de tonnes (113,2 en 2018 et 135,5 en 2017), en augmentant celle de blé à 80,8 millions de tonnes (80,4 précédemment et 72,1 en 2018) et celle d'orge à 19,5 millions de tonnes (18,5 et 17), rapporte le cabinet Inter-Courtage. Sur le plan commercial, la Jordanie a lancé un appel d'offres pour 120 000 tonnes de blé meunier origines optionnelles.
Peu avant 16h00 (14h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé meunier regagnait 1,25 euro sur l'échéance de septembre à 186,50 euros et un euro sur l'échéance de décembre à 189,75 euros, pour un peu plus de 35 000 lots échangés. La tonne de maïs voyait également ses cours remonter, progressant de 1,75 euro sur l'échéance de juin à 167,25 euros et de 1,25 euro sur l'échéance d'août à 180,25 euros, pour près de 1.200 lots échangés.