Vers 15h30 (14h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé perdait 1,75 euro à 194,75 sur l'échéance de mai, et 2 euros sur l'échéance de septembre à 186,50 euros, pour 25 307 lots échangés. La tonne de maïs, elle, perdait 1 euro sur le contrat de juin à 168,75 euros, et restait stable sur le contrat d'août à 172,25 euros, pour 946 lots échangés.
Les cours du blé européen sont poussés à la hausse depuis la semaine dernière par les problèmes de logistique, et pas seulement en France : il manque de chauffeurs de camions ou de trains pour conduire des chargements de blé. Sur le plan international, l'Algérie est revenue aux achats en blé, alors qu'elle n'était attendue que le mois prochain, note Agritel. L'Arabie Saoudite a surpris les opérateurs en achetant 1,2 million de tonnes d'orge fourragère, alors que l'on attendait un achat de 750 000 tonnes. Les perspectives de rendement des cultures, à la baisse, en Union européenne, apportent aussi quelque soutien aux cours.
Selon Mars, l'observatoire de la Commission européenne, les rendements en blé pour la prochaine campagne pourraient s'afficher à 5,88 tonnes à l'hectare au sein de l'Union européenne, soit un repli de 2,1 % par rapport à la récolte 2019, affichés à 6 tonnes à l'hectare. Agritel note néanmoins que ce qui avait été interprété lundi comme une restriction à l'export des céréales en Russie n'en était pas une. Hier, le marché du blé avait fortement progressé après une annonce par les agences russes d'une interdiction temporaire d'exporter tout produit céréalier pendant dix jours à partir du 20 mars.
Les cours du maïs étaient plus indécis, pénalisés par la filière éthanol sur les marchés américains, note Agritel.
