Le rapport hebdomadaire sur les ventes à l'étranger diffusé jeudi était « plutôt neutre », a estimé Steve Georgy de la maison de courtage Allendale. Les agriculteurs américains ont écoulé pour 670 000 tonnes de maïs (contre 650 000 à 1,4 million de tonnes attendu), pour 345 000 tonnes de soja (contre 350 000 à 1,05 million de tonnes attendu) et pour environ 400 000 tonnes de blé (contre 300 000 à 850 000 tonnes attendu) la semaine dernière. « Le marché a en revanche été animé par des rumeurs sur de possibles achats par la Chine dans les jours à venir », a relevé Steve Georgy. « Mais il est difficile de savoir ce que la Chine va faire, si la Chine va profiter des prix particulièrement bas actuellement pour remplir ses obligations » et remplir ses réserves, a-t-il ajouté.
Selon un accord commercial signé avec les États-Unis en janvier, Pékin est en effet censé augmenter drastiquement ses achats de produits agricoles cette année. Mais la pandémie de Covid-19 a pour l'instant largement freiné l'atteinte de cet objectif.
Pendant ce temps là, « les prévisions pour les six à 10 prochains jours anticipent des pluies sur la majeure partie de la zone de production du maïs », ont relevé les analystes de CHS Hedging. « Mais les agriculteurs continuent à semer malgré les températures plus fraîches », ont-ils ajouté. Les cours se sont un peu redressés en toute fin de séance dans un marché qui continue à surveiller les prix du pétrole. Le baril de WTI coté à New York a terminé en hausse de 20 %, continuant à rebondir sur fond de menaces entre Washington et Téhéran.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet, le plus échangé, a terminé jeudi à 3,2600 dollars contre 3,2475 dollars mercredi (+ 0,38 %). Le boisseau de blé pour livraison en juillet, le plus actif, a fini à 5,4475 dollars contre 5,4375 dollars à la précédente clôture (+ 0,18 %). Le boisseau de soja pour livraison en juillet, le plus échangé, a terminé à 8,4675 dollars contre 8,4250 dollars la veille (+ 0,50 %).