Vers 12h00 (10h00 GMT), la tonne de blé tendre gagnait 25 centimes d'euro sur l'échéance de septembre, à 183,25 euros, et cinquante centimes sur celle de décembre, à 181,25 euros, ainsi que sur celle de mars, à 182,75 euros, sur un marché de 4 543 lots échangés. À la même heure, la tonne de maïs était stable à 165,50 euros sur l'échéance de novembre, et perdait 50 centimes d'euro sur celle de janvier, à 167,50 euros, pour 177 lots échangés.
Après l'association des coopératives allemandes la semaine dernière, le syndicat agricole allemand DBV confirme la tendance à la baisse de la récolte 2020, avec une attente d'un volume en repli de 7 % par rapport à l'an dernier à 21,1 MT contre 22,8 MT en 2019-20. Ce qui soutient les cours. En France, selon un sondage en ligne du site Terre.net auprès de 1 762 exploitants producteurs de blé tendre paru mercredi, 70 % d'entre eux ont déjà bien avancé leur commercialisation. Parmi les interrogés, six agriculteurs sur dix déclarent avoir vendu plus de 75 % de leur production 2020. Et près d'un agriculteur sur trois affirme même avoir déjà vendu la totalité de sa récolte. Sur le marché, à l'international, l'Algérie a acheté 560 000 tonnes de blé meunier.
Côté maïs, le marché s'inquiète des prévisions de rendements dans certains États américains touchés par des intempéries, comme l'Iowa, gros producteur de maïs. Agritel note néanmoins que les résultats des comptages du Nebraska et de l'Indiana « confortent l'idée d'un potentiel de rendement largement au dessus des dernières années ». Selon Intercourtage citant des chiffres officiels, 1,5 million de tonnes de capacités de stockage dans l'Iowa ont été détruites par la récente tempête, et « des millions d'acres de maïs ne seront pas récoltés ».