Après une année 2022 marquée par une flambée inédite des cours céréaliers, une grande volatilité et des niveaux de prix record - sur le marché européen, le blé est ainsi monté jusqu’à 438 €/t le 16 mai, après avoir démarré l’année autour de 270 €/t – l’heure semble à la détente depuis quelques semaines.
À compter de fin décembre, les prix du blé et du maïs sont redescendus en dessous de 300 €/t, baissant le 23 janvier jusqu’à 279 €/t pour le blé et 272 €/t pour le maïs, et rebondissant légèrement les jours suivants. Ce vendredi, notre expert Marius Garrigue explique que la récolte ukrainienne attendue en baisse en 2023 et « les bonnes ventes américaines » la semaine dernière viennent soutenir les cours de maïs. Mais « les pluies qui viennent soulager les cultures argentines limitent toutefois le potentiel haussier des cotations ».
Entre incertitudes géopolitiques, climatiques et sanitaires, difficile de dire comment évolueront les cours des céréales dans les semaines et les mois qui viennent. Lors de l’évènement Paris Grain Conference, l’analyste Nathan Cordier (Agritel) soulignait hier que des disponibilités moindres chez les principaux pays exportateurs pourraient tendre le marché du blé sur la campagne de commercialisation 2023/24.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Pour le savoir, nous vous avons posé la question entre le 10 et le 18 janvier, dans un sondage qui a rassemblé 2 661 participants. Vous n’êtes pas nombreux à penser que les cours vont à nouveau grimper, mais tout de même : l’année sera « haussière » pour 15,67 % d’entre vous, et même « très haussière » pour 4,74 %.
Une part importante (26,31 %) des répondants table sur une stabilité des cours en 2023. La majorité (41,71 %) s’attend à ce qu’ils soient baissiers, 11,57 % pense même qu’ils seront « très baissiers ». Dites nous en commentaires ce qui a motivé votre choix de réponse !