Nous vous avons demandé début avril si vous aviez déjà engagé des volumes pour la récolte de blé tendre 2024, et les résultats sont assez proches de vos réponses d’il y a quatre mois : « non, pas du tout » pour 66 % d’entre vous (contre 75 % début décembre), moins d’un quart de la récolte pour 19 %, entre un quart et la moitié pour 7 % et plus de la moitié pour 8 % d’entre vous.
Des chiffres qui tranchent avec ceux de la campagne passée : début mars 2023, plus de la moitié des répondants avaient engagé une partie de leur récolte de blé tendre 2023.
De fait, les cours du blé ont continué leur course à la baisse ces derniers mois et avec les intempéries qui sévissent depuis octobre, difficile de se projeter sur la commercialisation de la récolte à venir.
« Je n'ai encore strictement rien vendu de 2023. J'attends que les cours montent au niveau de mon coût de production », écrivait ainsi le lecteur Duquel, mi-décembre. « Pas l’habitude de vendre ce qui n’est pas encore semé… Ni récolté… », renchérissait Éric sur Facebook.
Et vous ? Où en êtes-vous de la commercialisation de la récolte 2023 ? Vous êtes-vous lancés pour 2024 ? Si oui, pour quel volume, à quel prix, selon quelles modalités ? Qu’est-ce qui a motivé votre choix ? Si non, qu’est-ce qui pourrait vous inciter à engager des volumes ?
Et plus globalement, quelle est votre stratégie de commercialisation du blé tendre pour les mois qui viennent ? Privilégierez-vous le prix moyen/prix de campagne ou le prix ferme ? Envisagez-vous de prendre des options sur le marché à terme pour vous protéger du risque de baisse des cours ?
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