D’après un sondage proposé par Terre-net entre le 5 et le 12 décembre, un peu plus de 25 % des lecteurs ont engagé du blé tendre de leur récolte 2024. Parmi eux, une majorité (332 répondants) a engagé moins de 25 % des volumes attendus à l’été 2023, 94 agriculteurs entre 25 et 49 %, et 145 ont engagé plus de 50 % de leurs volumes.
Ces chiffres diffèrent de ceux recueillis l’an dernier à la même époque : début décembre 2022, environ 41 % des répondants avaient engagé une partie de leur récolte de blé tendre 2023.
Pourquoi un tel décalage ? La baisse des cours depuis un an n’y est sûrement pas pour rien, de même que leur volatilité exacerbée, le tout conjugué à des coûts de production encore élevés par rapport à 2021, ce qui incite à la prudence.
Difficile, aussi, d’engager du blé tant qu’il n’a pas été semé ou que l’incertitude demeure sur le devenir des parcelles touchées par les intempéries de ces dernières semaines ou semées dans des conditions très difficiles.
Et vous ? Où en êtes-vous de la commercialisation de la récolte 2023 ? Vous êtes-vous lancés pour 2024 ? Si oui, pour quel volume, à quel prix, selon quelles modalités ? Qu’est-ce qui a motivé votre choix ? Si non, qu’est-ce qui pourrait vous inciter à engager des volumes ? Attendrez-vous la fin de l’hiver pour vous lancer ?
Et plus globalement, quelle est votre stratégie de commercialisation du blé tendre pour les mois qui viennent ? À quel point le risque météo et le niveau de prix des intrants vont-ils l’influencer ? Privilégierez-vous le prix moyen/prix de campagne ou le prix ferme ? Envisagez-vous de prendre des options sur le marché à terme pour vous protéger du risque de baisse des cours ?
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