La moitié nord de la France et une bonne partie de l’Europe ont pu profiter de précipitations bénéfiques cette semaine. Les parcelles de colza asséchées et les sols destinés au semis de blé ont ainsi pu résorber quelque peu leur déficit hydrique, même si ce dernier est toujours présent. Les prévisions à sept jours ne présentent toutefois aucun apport significatif d’eau, le risque climatique est donc toujours bien présent.
Les récoltes de printemps russes sont quant à elles toujours fortement ralenties par les précipitations. Tout comme en Europe du Nord, le déficit hydrique qui règne sur les zones de cultures d’hiver de la mer Noire a cependant partiellement diminué cette semaine.
Un nouvel élément météo d’importance à observer concerne les États-Unis, où un volume conséquent d’eau s’abat actuellement sur le nord de la Corn Belt. Cette situation perturbe l’avancée de récoltes de maïs et de soja et pourrait dégrader les cultures.
Concernant l’hémisphère sud, le climat australien est toujours très sec et froid, à l’est comme à l’ouest. En Argentine par contre, des précipitations régulières réduisent le déficit hydrique depuis maintenant bientôt deux semaines.