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En Russie, et en Ukraine, les températures sont encore très élevées et les prévisions ne sont pas rassurantes. Le potentiel de rendements sur les cultures de printemps commence ainsi à être revu à la baisse en mer Noire. La Chine va également connaître une montée des températures allant à plus de 40 °C. La situation est d’autant plus inquiétante que les sols sont en déficit hydrique et que les maïs approchent de leur maturité.
Amélioration aux États-Unis
Au centre des inquiétudes depuis plus d’un mois, les États-Unis connaissent, à l’inverse, une amélioration des conditions climatiques. Les pluies se sont raréfiées dans la Corn Belt et les températures sont remontées, ce qui profite à la bonne croissance des maïs et des sojas, ainsi qu’à l’avancée des récoltes de blé. Dans les plaines du Nord c’est l’arrivée de pluies qui profite aux blés de printemps.
En Argentine, la situation est plutôt mitigée. Le pays continue de subir des fortes précipitations : ces dernières sont certes bonnes pour les sols en cette période de semis de blé, mais elles perturbent par contre les récoltes de maïs. L’acheminement des marchandises vers les ports est également gêné.