Les précipitations viennent à manquer sur de nombreux bassins de production mondiaux, mais ces conditions ont des conséquences bien différentes.
En France, quelques pluies sont certes venues soulager les cultures de tournesol et de maïs ces derniers jours, mais le niveau de précipitations reste très faible depuis plusieurs semaines. La dégradation du potentiel de rendement est désormais avérée, et les restrictions d’irrigation dans certains départements producteurs de maïs ne font qu’aggraver la tendance. Les emblavements de colza sont de surcroît fortement retardés par ce déficit hydrique, et les premiers semés pourraient avoir une levée très hétérogène.
La situation est similaire au Brésil. Les semis de soja devraient débuter mi-septembre, mais les conditions restent anormalement sèches et peu de pluies sont prévues durant les 15 prochains jours.
Le Canada subit également des précipitations inférieures à la normale saisonnière, mais ce climat est plutôt favorable aux moissons de blé dur. Plus au Sud, dans le Mississipi, les pluies se sont également calmées ce qui facilite les travaux.
