Peu avant 15h30 (14h30 GMT), la tonne de blé reculait de 50 centimes d'euro pour l'échéance mai à 168 euros et regagnait 25 centimes pour septembre à 168 euros également, dans un volume de transactions de plus de 16.000 lots.
Alors que les marchés scrutent désormais avant toute chose la récolte à venir dans l'hémisphère nord, les éléments qui proviennent des Etats-Unis et d'Europe sont plutôt de nature baissière.
« Dans les éléments de fondamentaux, il y a de la pluie là où c'était sec, sur les plaines américaines », note un analyste du cabinet Inter-Courtage, qui évoque également « une sortie d'hiver sans trop de dommages en Russie, Ukraine » : « on se demande si on va trouver un élément dans les fondamentaux pour rebondir, mais pour l'instant, on ne l'a pas ». « C'est maintenant l'ensemble de l'hémisphère nord qui affiche un état des cultures très satisfaisant à ce stade, ce qui pèse sur l'ensemble du marché », note de son côté le cabinet Agritel.
Les cours de la tonne de maïs, eux, reprenaient un peu du poil de la bête, regagnant 75 centimes d'euro pour juin à 172,50 euros et 50 centimes pour août à 176,75 euros, dans un volume d'échanges de près de 300 lots.
La faible quantité de maïs disponible, notamment en France, crée un peu de tension sur le marché.
