« A cause du temps humide, il y a une sorte de prime de risque », a commenté Jason Roose de US Commodities.
Les récentes pluies aux Etats-Unis ont touché des zones déjà affectées par des précipitations antérieures et où les agriculteurs finissaient notamment de semer le maïs - ou procèdent à un second ensemencement pour améliorer leurs rendements face à une levée jugée insuffisante. Cela fait peser des incertitudes sur les rendements de la récolte à venir.
Jason Roose nuançait toutefois l'impact que cela pouvait avoir sur l'ensemble de la récolte, en précisant que ces pluies ne touchaient pas toutes les régions productrices, et rappelait qu'on était loin d'une pénurie de produits agricoles.
« On du maïs en abondance, on a du blé en abondance aux Etats-Unis et dans le monde et on a du soja en abondance. C'est seulement qu'on sème les derniers pourcentages et que, sur ce qui reste, on aura des rendements plus faibles », a-t-il détaillé.
Plus spécifiquement, le soja qui avait beaucoup baissé en fin de semaine précédente avec la dégringolade liée à la chute du réal brésilien continuait à se reprendre lundi.
La monnaie brésilienne a chuté jeudi après des révélations sur un scandale de corruption éclaboussant le président, Michel Temer, ce qui avait dopé la compétitivité du soja local en le rendant mécaniquement moins onéreux que son principal concurrent sur le marché mondial, son homologue américain.
Le boisseau de maïs (environ 2 kg) pour livraison en juillet, le contrat le plus actif, a terminé lundi à 3,7500 dollars, contre 3,7250 dollars en fin de séance précédente. Le boisseau de blé pour juillet, lui aussi le plus actif, valait 4,3425 dollars, contre 4,3525 dollars auparavant. Le boisseau de soja pour juillet, là encore le plus échangé, coûtait 9,5650 dollars, contre 9,5300 dollars précédemment.