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A l’inverse, 36,6 % des personnes sondées préfèreraient négocier directement la durée du bail avec le locataire ou le propriétaire des terres.
Ces résultats, qui ne tiennent pas compte des 12,9 % qui ont certes répondu mais sans se prononcer, montre à quel point le statut du fermage, créé en 1962, doit rester le socle des relations entre propriétaires de terres agricoles et fermiers.
Pourtant, tous les acteurs appellent à réformer ce socle juridique. Lors de leur 68e congrès qui s’est tenu à Olonne-sur-Mer fin mai, les propriétaires ruraux de la Fnsea ont appelé à une réforme du statut du fermage pour l’assouplir. Ils estiment qu’il constitue, sur quelques points précis, une entrave au droit de propriété.
Meilleure stabilité foncière pour les locataires
Les fermiers, quant à eux, partagent avec les propriétaires le souhait de revoir certaines règles. Mais entre locataires et bailleurs, c’est bien le seul point commun. Les fermiers veulent un meilleur équilibre du statut pour garantir une stabilité foncière aux agriculteurs en place.
L’un des points de crispation entre les deux parties : les conditions de renouvellement du bail rural, considéré trop restrictif par les propriétaires qui souhaiteraient avoir davantage la possibilité de reprendre les terres louées.