Selon le département de l'Agriculture (USDA), les ventes américaines à l'export ont nettement progressé au cours de la semaine achevée le 9 mars, dépassant les attentes des analystes.
« Les investisseurs s'attendaient à ce que la demande bascule vers l'Amérique du sud et ce n'est pas encore le cas », a relevé Jack Scoville, ajoutant que le dynamisme de la demande d'éthanol aux Etats-Unis, pour la fabrication duquel le maïs peut être utilisé, avait également apporté du soutien.
Le dollar hésite
Plus généralement, le niveau du dollar, qui hésitait jeudi après son recul de la veille, apportait un peu de soutien à l'ensemble des produits agricoles en les rendant mécaniquement plus compétitifs sur le marché international. Malgré cela, le cours du blé a fait du surplace jeudi. C'est « un peu décevant alors que l'on a effectué une vente vers l'Algérie », a jugé Jack Scoville. Cette importante vente de blé à l'Algérie annoncée jeudi ne sera prise en compte que dans les chiffres hebdomadaires publiés la semaine prochaine par l' USDA et non dans le rapport publié ce jeudi jugé par ailleurs « pas très bon » pour la céréale, par M. Scoville.
Quant au soja , son prix n'a guère monté après des chiffres des exportations sans surprise et au moment où la récolte en Amérique du sud progresse sans difficultés. Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mai, le contrat le plus actif, a terminé jeudi à 3,6600 dollars, contre 3,6350 dollars en fin de semaine précédente. Le boisseau de blé pour mai, lui aussi le plus actif, valait 4,3600 dollars comme auparavant. Le boisseau de soja pour mai, là encore le plus échangé, coûtait 10,0150 dollars, contre 9,9800 dollars précédemment.
