Certes les agriculteurs américains ont pris un peu de retard : selon un rapport du ministère de l'agriculture (USDA), les moissons de maïs étaient réalisées à hauteur de 28 % dimanche, contre 47 % en moyenne au cours des cinq années précédentes. Les champs de soja étaient eux moissonnés à hauteur de 49 %, contre 60 % en moyenne au cours des cinq années précédentes. Mais le temps « s'annonce plus propice d'ici la fin de la semaine », ce qui devrait permettre une accélération des travaux dans les champs, « et les récoltes restent abondantes », a souligné Steve Georgy d'Allendale.
Dans le même temps dans l'hémisphère sud, les prévisions météorologiques prévoient des pluies au Brésil, reléguant au second plan les craintes de sécheresse. Cette amélioration du temps à l'approche de la saison des semis laisse entrevoir de meilleures récoltes, en particulier du soja. Aussi « il est plus difficile pour l'oléagineux de se maintenir au même niveau après sa forte progression de la semaine dernière, et il entraîne dans son sillage le maïs et le blé », a estimé Mike Zuzolo de Global Commodity Analytics and Consulting.
Les cours du blé étaient aussi lestés par la révision en légère hausse par les autorités russes de la production de blé dans le pays, à 83,2-83,7 millions de tonnes, contre 82,5-83,5 MT précédemment. Le recul des prix du maïs a par ailleurs été limité par l'annonce de deux commandes importantes pour la céréale produite aux Etats-Unis.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat le plus actif, a clôturé mardi à 3,5000 dollars contre 3,5050 dollars la veille. Le boisseau de blé pour décembre, là encore le contrat le plus échangé, a terminé à 4,3475 dollars contre 4,3650 dollars à la précédente clôture. Le boisseau de soja pour novembre, contrat le plus actif, a fini à 9,8475 dollars contre 9,9100 dollars lundi.
