L'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), organisme étatique chargé de l’achat de céréales pour le pays, est passé aux achats ce mercredi, pour un volume de blé meunier compris entre 400 et 450 kt, pour chargement en mars. Le prix moyen s’est élevé à 245 $/t C&F, soit 18 $/t de plus que lors de son précédent appel d’offres. Pour l’instant, les origines qui ont été retenues ne sont pas connues, mais s'agissant du premier client de la France, les opérateurs s'attendent à ce que l'origine tricolore soit parvenue à bien se positionner. Pour rappel, l'Algérie ne divulgue pas les résultats de ses appels d'offres et les rapports d'achat sont basés sur des évaluations commerciales.
#Algeria's state grains agency #OAIC purchased a volume of 400k-450k milling #wheat in a tender.
— ammeundmueller (@ammeundmueller) January 22, 2020
The average price are around $245 c&f
Algeria paid roughly $18 per tonne more, compared to the last tender.
It remains to be seen where the wheat will be delivered from.#Germany? pic.twitter.com/PI8gPGChB1
Fin novembre 2019, le gouvernement algérien avait par ailleurs communiqué son intention de réduire ses achats de céréales, en limitant à 4 Mt ses importations annuelles de blé, contre près de 6,2 Mt précédemment.
Le nouvel achat algérien a permis de rassurer les opérateurs, mais la journée d'hier a été soldée par des cours du blé en net repli, à la suite d’importantes prises de bénéfices à l'approche des 200 €/t. L'inquiétude monte au sein de la filière céréalière française à cause des grèves qui perturbent les activités logistiques du pays. La demande pourrait se tourner vers d’autres origines, et des pertes de clients potentiels à l’international pourraient bien avoir lieu. Ce qui pèse sur les places hexagonales.
